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Il y a trente-sept ans aujourd'hui, le matin du 9 juillet 1982, Michael Fagan, trente-trois ans, père de trois enfants déprimé et dont le mariage était en train de s'effondrer, escaladait les murs de quatre mètres cinquante du palais de Buckingham et grimpait le long d'un tuyau d'évacuation. Il pénétra ensuite dans le palais par une fenêtre et parvint tant bien que mal à pénétrer dans la chambre de Sa Majesté la Reine. En chemin, Fagan avait brisé un cendrier en verre, s'était coupé la main et portait encore un morceau de verre lorsqu'il entra dans la chambre royale.
La reine dormait et ne se réveilla et ne se rendit compte de la présence de Fagan dans sa chambre que lorsqu'il écarta un rideau. De l'avis général, la reine géra la situation avec aplomb et un calme absolu. Elle utilisa le téléphone à côté de son lit pour appeler un policier ; comme aucun n'arrivait au bout de six minutes, elle rappela. Sa Majesté réussit à attirer l'attention d'une femme de ménage qui nettoyait une chambre voisine et, ensemble, ils emmenèrent Fagan dans un garde-manger sous prétexte de lui trouver une cigarette qu'il avait demandée pour se calmer. Ensuite arriva un valet de pied qui était sorti promener les corgis royaux – la reine dut alors tenir ses chiens éloignés de Fagan, qui était dans un état d'agitation suffisant. Finalement, deux policiers arrivèrent et M. Fagan fut arrêté, non pour intrusion, mais pour vol d'une bouteille de vin. Il passa ensuite quelque temps dans un hôpital psychiatrique.
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| Reportage du Guardian du 12 juillet 1982 |
L'effraction de Fagan a conduit Scotland Yard à examiner en profondeur les mesures de sécurité mises en place au palais de Buckingham. Le texte des conclusions peut être consulté à ce lien : TEXTE DU RAPPORT DE SCOTLAND YARD SUR L'INTRUSION DU 9 JUILLET AU PALAIS DE BUCKINGHAM
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